Critique / Dans ton sommeil (Gerardmer 2010)
Depuis la mort de son fils, Sarah, 45 ans n’est plus que l’ombre d’elle-même. Lorsqu’elle renverse en voiture Arthur, 18 ans, elle est loin de se douter que cette rencontre se terminera dans le sang. Enfermée chez elle avec l’adolescent, elle doit repousser les attaques d’un mystérieux tueur.
Certaines scènes ne manquent pas d'efficacité et de perversité.On ne pourra pas reprocher au film de ne pas trop en montrer. En effet, certaines scènes jusqu'au-boutistes délicieusement dérangeantes parsèment le métrage. On regrettera juste que le déroulement de l'intrigue soit si prévisible et que l'insert des flashbacks soit plutôt maladroit voire incompréhensible par moments.
Au final on se retrouve devant un essai presque transformé mais bien trop téléphoné pour qu'on y adhère complètement.
Dans ton sommeil avait la lourde tache d'ouvrir le festival cette année. Il faut bien reconnaitre que ce dernier n'est pas exempt de défauts, thème de la perte de l'enfant ultra rabaché, montage bancal, baisse de rythme à mi-métrage... Le couple de réals arrive pourtant à nous embarquer dans leur histoire grace à un climax glaçant à souhait et une interprétation convaincante. Si Anne Parillaud s'en sort avec les honneurs dans son rôle de femme forte torturée, c'est surtout Thierry Frémont qui comme d'habitude transperce l'écran de tout son charisme et sa sauvagerie. Par contre Arthur Dupont a beaucoup de mal à s'imposer à cause d'un jeu monolithique qui retire du crédit à son personnage.
Certaines scènes ne manquent pas d'efficacité et de perversité.On ne pourra pas reprocher au film de ne pas trop en montrer. En effet, certaines scènes jusqu'au-boutistes délicieusement dérangeantes parsèment le métrage. On regrettera juste que le déroulement de l'intrigue soit si prévisible et que l'insert des flashbacks soit plutôt maladroit voire incompréhensible par moments.
Au final on se retrouve devant un essai presque transformé mais bien trop téléphoné pour qu'on y adhère complètement.
Article rédigé par DocRobeu